26 février - Marche plaisir au barrage d'Azemour

Qu'elles soient dites "sportives" ou "plaisir", les marches ont ceci en commun c'est qu'on ne sait jamais quelle découverte, quelle rencontre fortuite viendra constituer notre "enrichissement personnel du jour". Il suffit de croiser un marocain désireux de nous faire partager un instant, de créer un échange avec ces voyageurs venus d'ailleurs, cet ailleurs qu'il imagine "pays de cocagne"...

Nous avons cheminé sur un sentier bien connu, nous émerveillant que la nature nous offre ainsi une variété de fleurs sauvages que nos pays dits "civilisés" ont fait disparaître à force d'épandages de pesticides et autres saloperies devenues indispensables à nos cultures européennes, encore que l'indispensable se mesure surtout au portefeuille de nos multinationales... La conversation allait bon train à tel point que nous ne nous sommes pas aperçu que nous étions arrivés au point de ralliement : le fameux "barrage" sur l'Oum Rbia... Une équipe de plongeurs s'apprêtait à rejoindre une embarcation à moteur garée au pied du barrage en aval du fleuve... une équipe travaillant pour une société à laquelle l'Etat marocain a confié la surveillance et la mesure de l'envasement de l'Oum Rbia. Une rapide conversation permit "l'enrichissement personnel" de nos huit promeneurs. Nous apprîmes que l'ouvrage que nous appelons "barrage" constitue le vestige d'une construction autrefois plus importante et sur lequel était installée une centrale hydroélectrique. La production insuffisante et les coûts d'exploitation trop importants ont eu raison de l'investissement...