08/07 - journée marche plaisir au barrage de Sidi-Maâchou

Marie Françoise Mer 08 Juil 2020, 10:55 am

Les photos sont ici

DEGANS Alain Mer 08 Juil 2020, 11:45 am

Une journée de marche plaisir est toujours l'occasion d'un resserrement des liens amicaux et un élargissement de la famille des marcheurs. C'est que cela consiste en une petite découverte tranquille de lieux déjà connus de certains et surtout d'un bon repas convivial arrosé comme il se doit à l'eau minérale pour certains, à l'eau colorée pour d'autre. Au barrage de Sidi Ben Maâchou, on ne trouve pas de restaurant et c'est donc sur une aire ombragée que nous apprécions nos victuailles n'hésitant pas à "vandaliser" la musette du voisin afin d'apprécier les bons moments passés en commun.

20 compétiteurs se retrouvent au rendez-vous habituel devant la clinique des Palmiers ce qui nécessite l'affrètement de 6 véhicules. Un rassemblement de franco-marocains ne peut passer inaperçu et la maréchaussée, alertée par l'attroupement, s'adresse au jdidi pure souche qu'est notre ami Driss qui rassure nos forces de l'ordre : nous ne sommes pas un rassemblement de manifestants mais de paisibles ex-confinés qui ne désirent qu'une seule chose : l'air pur de la liberté retrouvée.

Nous voilà partis pour le barrage et, bien que notre attention est sur le qui-vive, nous perdons Mohamed, son épouse, Malika et Driss dont nous constatons l'absence à notre arrivée au barrage. Nous nous rassurons tant bien que mal, nous disant que le véhicule de Mohamed porte trois marocain et un franco-algérien, tous quatre pouvant demander leur chemin dans la langue régionale. De plus, munis d'un véhicule moderne possédant un GPS imparable, nos amis ne peuvent se perdre. Quelques coups de fil pas très concluant et nous passons leur disparition par "pertes et profits"...

Le groupe se partage en deux : ceux qui vont visiter l'atelier du peintre-céramiste Tibari Kantour et ceux qui ont décidé de gravir la "montagne" dominant le barrage. Ces derniers se dirigent vers la centrale hydro-électrique dont ils ont la surprise de découvrir qu'elle est, après quelques années de sommeil, de nouveau en service.

L'arrivée chez le peintre Tibari Kantour est épique... Nous frappons à la porte de son voisin à 1 kilomètre du but, croyant reconnaître le lieu que nous avions visité, pour certain, l'année dernière. Mohamed nous retrouve à cet endroit et a l'initiative de demander à un quidam curieux de l'attroupement. Nous ne sommes pas à la bonne porte et, sur ses indications, nous y voilà ! Le peintre nous attend et nous explique son travail. Il fabrique lui-même d'une manière artisanale son papier, produisant des reliefs et y "inscrit" sa peinture. Le papier est un chef-d'oeuvre en lui-même et se double de sa peinture.

Nous visitons son atelier de céramique et mesurons combien l'artiste est un créateur perpétuel, cherchant toujours d'autres voies d'expression, d'autres techniques.

L'heure a tourné : il nous faut reprendre la route et rejoindre nos compagnons. Le repas nous attend, l'estomac est au fond des talons. Apéro-prétexte : on fête les 46 ans de mariage du "général en chef" et de madame... Tous les prétextes sont bons pour faire la fiesta...

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