25 avril 2021 - Sidi Maachou et Daoura

Marie Françoise Dim 25 Avr 2021, 3:29 pm

Les photos sont ici

DEGANS Alain Dim 25 Avr 2021, 4:26 pm

C'est un besoin de liberté et de profiter du soleil, un "chouia" brouillé en début de journée, qui nous a décidé à faire incursion dans l'intérieur des Doukkala. Mimi et Jean-Paul partageaient ce même désir. Marie-Françoise avait donc proposé la (re)découverte de quelques barrages sur l'Oum Rbia. Pour nos amis, c'était une première même Jean-Paul, un Meknassi pure souche -quelle honte !- ne connaissait pas ces magnifiques paysages à "deux pas d'El Jadida".

Notre premier station fut donc le barrage de Sidi Ben Maâchou, une retenue d'eau au milieu de la vallée de "la mère du printemps", de l'eau traitée en partie sur place et destinée à l'alimentation de la ville de Casablanca. Caché dans un méandre du fleuve, un deuxième barrage nécessite de grimper tout en haut de la "montagne" où se trouve une mosquée dédiée au saint du coin. On peut y accéder par le raide sentier que nous avons l'habitude d'emprunter lors de nos marches-plaisirs programmées. Aujourd'hui, nous avons laissé de côté l'exploit sportif et avons préféré contourner la montagne pour accéder au lieu de pèlerinage en voiture par une route et une piste plus ou moins carrossables.

L'estomac de nos explorateurs du jour ont eu "une petite faim" et nous sommes retournés à notre première "découverte" afin d'installer table et chaises en vue d'un solide "en cas" préparé par Mimi. En plein ramadan, il faut une dose de courage et de culot mais les Marocains du coin nous ont pardonné d'avoir été des troublions dans l'observation par eux de leur moment sacrificiel. Nous sommes sûrs d'ailleurs qu'ils se rattraperons ce soir. En tout cas, nous avons également fait honneur au repas en l'arrosant d'un vin de Meknès, naturellement !

Puis, reprenant notre route en direction du deuxième barrage, nous avons méandré nous trompant parfois de chemin -était-ce "le gris", bu toutefois avec modération, ou le GPS quelque peu capricieux ? Enfin, après avoir demandé notre chemin -merci, Jean-Paul, notre traducteur attitré français/marocain- nous sommes tombés sur le bel ouvrage, le barrage de Daourat et sa centrale électrique. De paisibles pêcheurs, fiers de nous montrer leurs prises et heureux de pouvoir communiquer avec nous -toujours Jean-Paul à la traduction !- ont pris des photos de notre rencontre.

Le soleil commençant à décliner, il nous a fallu, à regret, reprendre la route d'El Jadida (60 km).

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