17/02 - marche plaisir à la Kasbah de Boulaouane

DEGANS Alain Mer 17 Fév 2021, 11:20 am

17/02 - marche plaisir

à la Kasbah de Boulaouane

La "méharée" -une expression d'un de nos participants pas toujours très attentionnée envers les marcheurs du crue- est arrivée à bon port à la kasbah de Boulaouane, but de notre manœuvre du jour. Sous la brume tenace, les 35 marcheurs promeneurs -record toutes catégories entament la descente dans le fossé du château. Au milieu des orangers et citronniers, nous devinons l'Oum Rbia aux eaux tumultueuses et troubles. Au final de la descente, chacun peut s'extasier devant la beauté du fleuve et ses rives verdoyantes.
Il nous faut remonter le long de la forteresse et le groupe s'étire dans l'effort. Groupés par affinités, les marcheurs devisent tout en admirant le paysage grandiose "sans en perdre une."
Déjà, nous voici à l'entrée nord de la kasbah. Dans le fonds, le fleuve imprime toujours des méandres patiamment forgés au cours "des siècles et des siècles".
Nous entrons dans l'une des demeures du sultan Moulay Ismaïl, un contemporain de Louis XIV, constructeur de Meknès. Boulaouane est un chef-d'oeuvre en péril. Des travaux de restauration ont eu lieu, mais trop insuffisants pour redonner tout le cachet que mérite le bâtiment imposant.
Nous reprenons la route afin de nous "réfugier" dans un restaurant où Driss et Bachir ont commandé le repas de midi. La table n'est pas encore mise, mais cela ne saurait étonner les habitués que nous sommes. Il n'y a tout de même pas de quoi "fouetter un chat" : nous avons notre temps, nous sommes à la retraite ! Certains promeneurs semblent en colère et grincheux contre ce fait : sont-ils donc fatigués des efforts de la matinée et la faim, les rend-elle impatients ?
L'appétit rend les marcheurs silencieux : on entend plus que le son des machoires ! Dix de nos compères ont négligé le repas préparé et préféré se réfugier dans une autre salle, histoire de manger un tajine.
À la fin, les comptes sont faits, les marcheurs payent leur dû. C'est à ce moment-là que nous nous apercevons que quatre d'entre eux, sans rien dire, se sont éclipsés pour aller ailleurs prendre leur repas. Les comptes sont donc erronés et le "maréchal" met la main à la poche afin que l'addition soit bonne. Un bon conseil : il faudra, à l'avenir, jouer collectif...

Marie Françoise Mer 17 Fév 2021, 1:14 pm

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