14 septembre - L'atlas

Une nouvelle "aventure" nous attendait durant le weed-end du 14 au 16 septembre 2013... Avec nos amis, Francine et Gérard, Mathieu (leur fils) et Marie-Thérèse et  Yves, nous avions décidé de nous "attaquer" u Haut-Atlas et, pour ce faire, rien ne valait mieux que le Toukbal  (4 167 mètres), le plus haut sommet du Maroc et la vallée de l'Ourika avec la station de ski de Oukaïmeden. Nous avions loué 3 chambres dans une maison d'hôte au petit village berbère du nom d'Imlil. Naturellement, nous n'avons pas tenté l'ascension du Toubkal mais nous nous en sommes simplement approché. Dans un décors de carte postale, nous avons eu le bonheur de découvrir la vie simple et souvent rude de ces montagnards dont quelques uns, muletiers ou guides, convoient des amoureux de la haute montagne vers des sommets magestueux. Tout est ravissement : les villages traditionnels accrochés aux versants des montagnes, le couleur "terre" des maisons, un levée de soleil sur ce décors hors du temps, la cuisine de notre hôte...

Dans l'après midi du 2ème jour, nous avons rejoint le Moyen Atlas et notre destination choisie : les cascades d'Ouzoud. Après avoir pris possession de nos chambres respectives à l'hôtel Chellah et pris un solide dîner chez Rachid, nous avons (re)découvert de nuit les cascades illuminées.

Le troisième jour, après le petit déjeuner matinal, nous promenant encore le long des cascades, nous avons eu la belle surprise de "tomber" sur les singes magot, occupés, eux aussi, à leur petit déjeuner. On nous avait bien dit que le singe magot avait élu domicile sur les rives de l'oued Ouzoud... Mais, lors de nos visites précédentes, nous n'avions pas eu la chance de voir cette espèce qui a élu domicile dans l'Atlas et qui est, aujourd'hui, en voie de disparition. Aussi, avons nous savouré cet instant privilégié.

Et comme tout a une fin, il fallut bien se résoudre, après un dernier repas chez Rachid, à rejoindre El Jadida. Mais tout ça, sans compter sur quelques mésaventures finalement heureuses. Tout d'abord, le chauffeur de tête (en l'occurrence votre narrateur), s'est trompé de chemin et nous nous sommes retrouvés dans un paysage magnifique, devant le lac de Bin El Ouidane, la plus grande retenue d'eau du Maroc. Le barrage, dont il est interdit de prendre des photos, assure l'irrigation d'une grande partie du Maroc et est la source de production d'électricité. Nous avions, Marie-Françoise et moi, eu l'occasion de découvrir cet endroit, devenu touristique du fait de la navigation de plaisance sur le lac et de plages aménagées.

Enfin, la journée s'est terminée vers minuit, détournés que nous fûmes par des orages gigantesques qui se sont déroulés sur notre chemin, avant notre passage, et qui ont provoqué des inondations...