17 aout - Visites oenologiques

Marie Françoise Jeu 18 Aoû 2016, 6:44 am

Marche plaisir :

Oenologie pratique

17 août 2016

Nous avions bien suivi les instructions d'Isabelle. Le parcours touchait à sa fin et je commençais à comprendre pourquoi nos amis, avaient « atterri » dans ce paysage que Bacchus ne saurait renier. Des vignes, « en veux-tu, en voilà » ! … et des noms sur les panneaux indicatifs qui fleurent bon le terroir : Saint-Emilion, Pomerol, Bourg, Bergerac...

Nous étions venus pour une rencontre oenologique des plus sérieuses... Il ne s'agissait pas de quelques beuveries sans lendemain. Nous souhaitions analyser le plus scientifiquement possible les origines, les aspects gustatifs, les cépages et le cadre de production de ces vins prestigieux qui font la renommée de notre pays...

Alors, naturellement dans ce genre d'étude, il y a la pratique et la théorie... et un bon repas servit à la démonstration... Je ne puis d'ailleurs vous dire s'il s'agissait de pratique ou de théorie à moins qu'il faille conclure que c'était l'un et l'autre !

Claude avait fait un choix, un choix judicieux car face à cette multiplication de terroirs il nous fallait choisir et ce fut « les côtes de Bourg ». Après dégustation (sans « crachoir », je confirme!), nous résolûmes d'aller « sur site » pour inspecter les conditions de production et de commercialisation des « côtes de Bourg », analyser autant que possible les caractéristiques des sols. Nous fîmes donc route vers Bourg, centre névralgique de la production d'où, par le port, est exportée la « divine bouteille ». Puis nous poussâmes notre étude jusqu'à Blaye où nous visitâmes la forteresse Vauban qui boucle l'accès à la Dordogne aux navires suspects afin de protèger notre belle production des convoitises des bacchusiens « estrangers » …

Nous promenant dans les deux cités, les quatre marcheurs jdidis en goguette, ont tout de même réalisé un parcours chaotique de quelques 6 km... On a beau être « en vacances », l'entraînement pédestre doublé d'un entraînement « à la fourchette et au verre », n'est pas dédaigné ... A bon entendeur, salut !