15 janvier - Marche sportive à Haouzia

"Connaissez-vous un barbu sans barbe...?" : pourquoi cette chanson de Salvatore Adamo me revenait en mémoire ? Est-ce la rencontre sur la plage de Haouzia d'un barbu que le chien berger allemand de Claude s'apprêtait à avaler tout cru sans notre intervention énergique qui mit  fin au "débat" ?

Partis du parking du restaurant "la Perle", les douze marcheurs avaient mis le cap sur le "City of Bristol" échoué à l'embouchure de l'Oum Rbia et dont nous avons conté la vie et la fin tragique dans ces colonnes grâce à la perspicacité si ce n'est à la curiosité de l'ami Jean-Claude...

Bien vite, le groupe se fractionna en trois : le groupe "maillot jaune" en tête de cortège, menait une course infernale ; suivi de Pierre, Mimi et Claude puis, fermant la marche, notre légendaire "voiture balai" où Martine, la ciotène, chaperonnée par l'infatigable Ginette, ne laissait à personne le soin de mener la cadence rythmée au son de sa voix chantante, celle que l'on entend avec délice du côté de Marseille... oh, pardon, du côté de la Ciotat !

Arrivés au pied du "paquebot" en déliquescence et après avoir longé la plage de galets, le groupe de tête où le Sud-Ouest, représenté par l'autre Claude (vous savez, celui du Pétrus !), Isabelle et Alain, dominait mais où Bruno, le picard, ne s'en laissait pas conter, le groupe de tête, disais-je, décida de longer la "mère du printemps" jusqu'à Azemmour. Au loin, nos poursuivants se perdirent en conjectures, les uns bifurquant, les autres prenant la résolution de "foncer" sur Azemmour, à l'image de leurs "leaders"...

Ces derniers, après une course effrénée de 8 km effectuée en 1 h 33, pressés d'aller goûter le couscous traditionnels, en furent pour leur frais attendant avec impatience les poursuivants poursuivis... 2 h 30 après le départ, toutes les troupes étaient enfin rentrées au bercail...