13/03 - marche sportive aux tazotas

DEGANS Alain Ven 13 Mar 2015, 9:20 am

« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »...

Visite traditionnelle de tazotas, histoire de faire découvrir cette particularité doukkalie à des petits nouveaux, photos à l'appui... puis, arriva ce qui n'aurait jamais dû arriver... Le parcours était pourtant d'une simplicité limpide et, faisant confiance au sens aiguë de Pierre et Mimi pour ce qui concerne le « sens de l'orientation », je décidai de passer la « sur-multipliée » et vite un peloton de tête se forma qui « prit le large »... Tout en jetant un œil discret sur mes arrières pour m'assurer que les troupes, bien que distancées, suivaient bien le cheminement de ma « pensée », je décidai avec l'aval de mes trois compagnons d'échappée, de me diriger vers le chantier de l'autoroute, histoire de se faire une idée sur l'avancement des travaux que certains médias locaux disent « dans les temps » et dont d'autres, au contraire, soulignent des retards... Le moins que l'on puisse dire, c'est que, à ce qu'il nous a paru, rien n'est définitivement prêt pour un démarrage du tronçon El Jadida-Oualidia au cours de l'année 2015... La preuve en est : nous avons emprunté cette portion d'autoroute sans « bourse déliée » !

Nous dirigeant alors vers le chemin de fer en contrebas, c'est là que nous avons commencé à perdre de vue nos collègues de l'arrière... Un peu inquiet pour Anne, la convalescente du groupe, je me dis que, entourée comme elle l'était, rien de dramatique. Fort de neuf marcheurs aguerris et de leaders incontestables, nos « arrières » sauraient revenir sans encombre au départ.

Que se passa-t-il ? Le groupe est-il parti à vau-l'eau suite à une dissension stratégique ? Ou bien nos deux leaders désignés dont la réputation volubile n'est plus à faire, pris dans une interminable palabre, ont laissé passer le chemin de traverse qu'il aurait fallu prendre, fourvoyant l'ensemble dans un traquenard d'un dédale sans fin ?

Les quatre de devant en terminèrent au bout de 8 kilomètres (1 h 30) et pensaient retrouver les fuyards confortablement installés devant leur demi... d'eau. Surprise : personne au rendez-vous... Cela nous parut étrange... Et le téléphone de Jean-Pierre sonna : Francine lui indiqua qu'ils étaient un peu perdu mais qu'ils arrivaient à l'hippodrome. Qu'à cela ne tienne : Alain se fit un devoir d'aller chercher ce « monde perdu »... qu'il ne trouva pas au lieu du rendez-vous indiqué. Les affaires commençaient à se gâter... Puis, de retour après plus de vingt minutes d'attente à l'hippodrome, Jean-Pierre apprit à Alain que nos marcheurs approchaient du nouvel hôpital : que diable étaient-ils allé faire de ce côté là ? Pas du tout la route !

Chemin faisant, en direction de l'hôpital, Alain s'imagina la troupe à la dérive : Anne scrutant l'horizon, Francine : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »...

Marie Françoise Ven 13 Mar 2015, 9:33 am

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