27 mai 2014 - marche sportive au golf Pullman

Une nouvelle fois, nous nous sommes retrouvés au parking du golf Pullman... 14 marcheurs, bien décidés à en découdre... Comme à l'accoutumé, deux groupes se formèrent... et entamèrent leur périple d'abord à travers la forêt... Alain laissa "la bride sur le cou" de Joris et Bahija partis en trombe... et, ce qui devait arriver, arriva : à force de contours et de détours, un léger flottement apparût dans le groupe des "rapides" : quel chemin prendre ? La "boussole José" nous aurait été d'un secours précieux... Alain reprit les "rênes du commandement" afin de "replacer tout son monde dans les cordes". Ce fut simplement un petit moment de légère panique chez Alain, panique que le gros de la troupe ne perçut pas...

Puis, ce fut la marche triomphale sur la plage... une dernière ligne droite où certains se lâchèrent : mes chers coéquipiers, lorsqu'on dit "marche", il ne faut pas entendre par là "course à pied". Ce n'est pas parce que le "chat" n'est pas là que les "souris" sont autorisées à danser ! D'ailleurs, à force de course poursuite, on ne remarque pas suffisamment le ballet des mouettes et autres oiseaux marins... on ne remarque également pas une "bouteille à la mer"... une bouteille vide, pas de message si ce n'est l'interprétation que l'on peut en faire... D'abord, il s'agit de Cognac ; beurk pour le gascon que je suis : moi, je préfère nettement l'Armagnac, beaucoup plus fin au palais. Dussé-je vexer quelque peu nos compatriotes des Charentes, le Cognac est une très pâle copie de l'Armagnac, le plus vieil alcool si l'on en croit (et pour ma part, je le crois mordicus) les archives du Vatican. Ensuite, cette "bouteille vide à la mer", en pays musulman... ça ne se fait pas... on pourrait soupçonner de mauvais croyants de s'adonner ainsi à une boisson défendue mais, pour ma part, j'ai une autre explication plus plausible : tout simplement, il s'agit d'une bouteille jetée d'un de ces navires de luxe, faisant croisière au large et considérant le Maroc et ses belles plages comme quantité négligeable et poubelle du monde...

Cette pensée hautement philosophique nous a éloigné du sujet : en fin de compte, nous avons retrouvé, sur le parking du golf Pullman, "nos frères de galère" qui, tranquillement à l'ombre du figuier, nous attendaient... Quant à mon fidèle chrono, il affichait allègrement ses 10 kilomètres couvert tout de même en 1 h 46... Je vous laisse calculer la moyenne...