09 mai - 20 kilométres
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09 mai - 20 kilométres
Allons, il convient de le dire : la marche des 20 kilomètres sur la rive gauche de l'Oum Rbia, ce ne fut pas qu'une partie de plaisir... Certes, la difficulté du terrain n'a pas empêché la joie de la découverte, ensemble, de fabuleux panoramas. La "Mère du Printemps" dans toute sa beauté nue... Mais, il fut des endroits où l'attention devait être de tout acuité... Denise, venue en courageuse et qui, sans aucun doute, peut en remontrer à tous ceux dont le courage, justement, n'est pas la caractéristique principale, Denise dis-je, dont on connait la peur panique devant le vide, s'arma de toute sa volonté afin de vaincre des passages très escarpés. Encouragée par le Docteur Karel et supportés par les autres marcheurs dans un esprit de solidarité sportivement bien comprise, notre amie a bien mérité de la "patrie des marcheurs".
C'est que l'Oum Rbia, ça se mérite : si le fleuve nous révèle sa splendeur à chaque méandre, il exige en retour une soumission totale à son terrain, à ses rives... et la rive gauche de l'Oum à proximité de son embouchure ce n'est que falaises et chemins escarpés : il faut "se les faire" !
Si nous étions dix au départ, la première boucle de 9 kilomètres nous enleva deux de nos fidèles et téméraires compagnons. Ils avaient souffert, en connaissance de cause, sans se plaindre. C'est avec tous les honneurs qu'ils "rendirent leurs armes" conscients dès le départ qu'ils n'effectueraient que cette première boucle. A vous, compagnons de fortune et d'infortune, nous rendons l'hommage qu'il se doit. Merci à vous de nous avoir accompagné, de nous avoir soutenu dans notre aventure du jour.
Le repas des huit fut joyeux, le partage convivial. Une goûte de vin (Alain n'avait pas oublié de mettre dans son sac à dos le tire-bouchon, instrument indispensable pour toucher au noble nectar...), des échanges de victuaille, le thé... et José déclarant qu'il allait faire une petite sieste suivi en cela par Karel... Pendant ce temps, les discussions allaient bon train, les éclats de rire également, si bien que nous ne sommes pas persuadés que Karel et José aient fermé beaucoup l'oeil...
La deuxième boucle avait un but : le matin, nous avions enfin repéré ce que nous cherchions au cours de nos précédentes marches dans les parages, le côté rive gauche du barrage que nous fréquentons régulièrement sur la rive opposée. Mais nos efforts furent "walou"... Les marocains ont un sens inné de la propriété même si celle-ci fait partie du domaine public... On clôture et on s'approprie les berges du fleuve... Ceci étant, nous n'avons pu nous approcher du fameux barrage que d'une manière lointaine.
Il faut dire avec quel bonheur nous rencontrons une population rural modeste mais si chaleureuse. Après les beautés de "la mère du printemps", c'est la deuxième satisfaction de la journée. Les marocains constituent donc une population avide de faire connaissance de l'étranger... Tout au long de notre parcours, chacun a pu mesurer la chaleur de ce peuple qui est notre frère...
9C'est que l'Oum Rbia, ça se mérite : si le fleuve nous révèle sa splendeur à chaque méandre, il exige en retour une soumission totale à son terrain, à ses rives... et la rive gauche de l'Oum à proximité de son embouchure ce n'est que falaises et chemins escarpés : il faut "se les faire" !
Si nous étions dix au départ, la première boucle de 9 kilomètres nous enleva deux de nos fidèles et téméraires compagnons. Ils avaient souffert, en connaissance de cause, sans se plaindre. C'est avec tous les honneurs qu'ils "rendirent leurs armes" conscients dès le départ qu'ils n'effectueraient que cette première boucle. A vous, compagnons de fortune et d'infortune, nous rendons l'hommage qu'il se doit. Merci à vous de nous avoir accompagné, de nous avoir soutenu dans notre aventure du jour.
Le repas des huit fut joyeux, le partage convivial. Une goûte de vin (Alain n'avait pas oublié de mettre dans son sac à dos le tire-bouchon, instrument indispensable pour toucher au noble nectar...), des échanges de victuaille, le thé... et José déclarant qu'il allait faire une petite sieste suivi en cela par Karel... Pendant ce temps, les discussions allaient bon train, les éclats de rire également, si bien que nous ne sommes pas persuadés que Karel et José aient fermé beaucoup l'oeil...
La deuxième boucle avait un but : le matin, nous avions enfin repéré ce que nous cherchions au cours de nos précédentes marches dans les parages, le côté rive gauche du barrage que nous fréquentons régulièrement sur la rive opposée. Mais nos efforts furent "walou"... Les marocains ont un sens inné de la propriété même si celle-ci fait partie du domaine public... On clôture et on s'approprie les berges du fleuve... Ceci étant, nous n'avons pu nous approcher du fameux barrage que d'une manière lointaine.
Il faut dire avec quel bonheur nous rencontrons une population rural modeste mais si chaleureuse. Après les beautés de "la mère du printemps", c'est la deuxième satisfaction de la journée. Les marocains constituent donc une population avide de faire connaissance de l'étranger... Tout au long de notre parcours, chacun a pu mesurer la chaleur de ce peuple qui est notre frère...
Marie Françoise- Messages : 2838
Date d'inscription : 13/04/2012
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