21 mars 2014 - marche sportive : Azemmour-Haouzia (par l'Oum Rbia et la plage)

Des 4x4 encore marqués par les stigmates du désert (sable, poussières...), voici quelques uns de nos baroudeurs qui, progressivement, retrouvent les sensations jdidis et reprennent les chemins moins "adrénalisant" des Doukkala. Chargés de souvenirs de sable chaud orangé, de tentes berbères, d'ensablements pour lesquels il faut compter sur la solidarité active de compagnons "d'échappées belles", ils n'en croient pas leurs yeux de se retrouver ainsi dans le monde "civilisé" et urbain... 

Et oui, tout ayant une fin, on reprend du "collier" et marchons, marchons, toujours marchons... Ce matin, nos trois rescapés (mais où sont donc les autres ? Prolongent-ils leurs rêves de grandes évasions ?), les trois rescapés, disais-je, ont daigné nous accompagner pour une marche plus terre à terre entre Azemmour et Haouzia, empruntant la rive gauche de l'estuaire de l'Oum Rbia, prenant le chemin caillouteux et rectiligne menant directement à la plage de Haouzia (quelque souvenir de chute brutale et de scaphoïde, n'est-ce pas Marie-Françoise ?). Une fois sur la plage, Gisèle me tenant en halène quant aux conditions d'affiliation à la CNSS, il fallut l'apostrophe de Jean, l'un des rescapé du grand sud, pour me rappeler à mes devoirs de"grand maître de séance" de marche... heureusement, parce que sans ce rappel, nous filions tout droit à El Jadida (8 km plus loin !).

C'est ainsi que je donnai le signal du retour vers la place d'Azemmour où nous avions garé nos véhicules, au bout de 8 km 700 et 1 h 40.